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La VIe Conférence panaméricaine à La Havane : Un tournant dans les relations entre l'Amérique latine et les États-Unis

Imaginez-vous dans une salle de conférence, baignée par la chaleur des discussions passionnées, où des voix s'élèvent pour revendiquer un avenir pacifique et solidaire. C'est exactement ce qui s'est passé lors de la VIe Conférence panaméricaine, qui s'est tenue à La Havane, Cuba, du 21 au 27 janvier 1928. Cet événement n'a pas seulement marqué un moment clé dans l'histoire diplomatique de l'Amérique latine ; il a également servi de plateforme pour que les nations latino-américaines expriment leurs préoccupations face à l'hégémonie américaine sur le continent.

Un contexte historique

Les débuts du XXe siècle ont été marqués par une série d'interventions militaires américaines en Amérique latine. Les États-Unis ont souvent justifié ces actions par la nécessité de stabiliser la région et de protéger leurs intérêts économiques. Par exemple, entre 1898 et 1934, les États-Unis sont intervenus militairement dans plusieurs pays d'Amérique centrale et des Caraïbes tels que le Nicaragua (1912) ou Haïti (1915). Ce climat tendu a amené plusieurs nations latino-américaines à se rassembler pour revendiquer un rôle plus actif dans les affaires régionales.

Une rencontre déterminante

La VIe Conférence panaméricaine est particulièrement mémorable en raison des déclarations audacieuses faites par les délégués latino-américains. Ils ont accentué leur pression sur le gouvernement américain en faveur d'un règlement pacifique des conflits interétatiques sans intervention extérieure. Cette idée était radicalement nouvelle ; elle remettait en question l'idée selon laquelle seules les grandes puissances pouvaient garantir la paix et la stabilité.

L'importance du dialogue

D'après certaines sources historiques, cette conférence a été marquée par une déclaration commune appelant à renforcer le principe de non-intervention ainsi qu’à établir une coopération économique régionale fondée sur l'égalité entre nations. Les dirigeants présents parmi lesquels se trouvaient notamment Raúl Roa García pour Cuba et José María Pino Suárez pour le Mexique ont manifesté leur volonté de créer une identité latino-américaine autonome vis-à-vis des États-Unis.

Témoignages émotionnels

Le témoignage d'un participant cubain résume bien cette atmosphère intense : « Nous étions là, face à face avec nos voisins puissants. Pour beaucoup d'entre nous, c'était notre première chance d'exprimer librement nos désaccords sans craindre répression ou représailles » raconte Esteban González lors d'un entretien qu'il a donné en 1985 aux archives nationales cubaines.

Cet événement avait également attiré l'attention du grand public grâce aux chaînes téléphoniques qui relayaient les informations en temps réel aux quartiers populaires habités par ceux qui n'avaient pas accès directement aux nouvelles internationales.

Un élan vers l'indépendance régionale

Ainsi se dessinait une volonté claire parmi ces nations sud-américaines : affirmer leur indépendance vis-à-vis du pouvoir américain tout en consolidant leurs relations bilatérales au sein même de la région. En effet, selon un rapport publié quelques années plus tard, environ 65 % des délégations présentes estimaient que seuls eux-mêmes pouvaient gérer leurs affaires internes sans ingérence étrangère.

Sensibilisation précoce avant l’ère numérique

Pendant cette période antérieure à l’ère numérique où les médias sociaux ne jouaient pas encore un rôle prépondérant dans la communication internationale, cet évènement était relayé via annonces publiques diffusées sur radios locales ou organisations communautaires. De petites chaînes radio constituées essentiellement autour de bénévoles permettaient aussi d’apporter un soutien vital, créant ainsi un sentiment général d’unité chez ceux qui voulaient voir un changement politique positif sur leur continent.

L'héritage laissé par cette conférence

Aujourd'hui encore, cet événement historique continue d'inspirer plusieurs mouvements sociaux qui plaident pour plus de droits politiques et économiques au sein même des pays latino-américains.Il ne faut pas oublier que certains aspects discutés lors cette rencontre trouvent écho jusque dans notre époque moderne.En effet depuis quelques décennies déjà,les voix populaires continuent peu à peu donner forme mouvement anti-impérialiste cherchant briser chaînes héritées coloniales.En 2023,tandis qu’un nombre croissant totalise jusqu’à quatre millions utilisateurs quotidiens actifs utilisant Twitterpour revendiquer liberté autonomie national parfois contre exigences extérieurescela résonne fort avec ambiance ayant dominée réunions Havane toutes celles décennies passées.

Question - Réponse

Quel a été l'objectif principal de la clôture de la VIe Conférence panaméricaine à La Havane?
Comment les nations latino-américaines ont-elles exprimé leur volonté de régler les conflits pacifiquement?
Quels pays ont joué un rôle clé dans cette pression sur les États-Unis?
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Romain Moreau

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Ce contenu a été édité par la communauté dayhist.com

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