1837 : fondation de l'Université nationale et capodistrienne d'Athènes.
1837 : Fondation de l'Université nationale et capodistrienne d'Athènes
Imaginez un monde où la connaissance était un privilège, réservé à une élite. En 1837, à Athènes, ce paradigme commençait à se fissurer. La fondation de l’Université nationale et capodistrienne d’Athènes marquait un tournant décisif pour la Grèce moderne, jetant les bases d’un système éducatif qui permettrait aux citoyens grecs d’accéder au savoir et de participer activement à la construction de leur nation.
Contexte historique
La Grèce avait été sous domination ottomane pendant près de quatre siècles avant de proclamer son indépendance en 1821. Ce processus complexe était teinté d'une lutte acharnée pour la liberté et l'identité nationale. Les années qui ont suivi la guerre d’indépendance étaient marquées par des défis économiques, sociaux et politiques considérables.
C’est dans ce contexte turbulent que l’idée d’une institution éducative moderne est née. La création de l'Université nationale visait non seulement à instruire les jeunes Grecs mais également à affirmer le caractère indépendant du pays nouvellement formé sur le plan culturel.
Le 22 mai 1837, alors que le soleil brillait sur Athènes, l’université ouvrait ses portes avec une poignée de professeurs et un nombre restreint d'étudiants. À cette époque-là, seulement environ 50 étudiants étaient inscrits dans les premières promotions.
L'importance du savoir dans une nation naissante
L'éducation était essentielle pour forger une identité grecque cohérente face aux menaces internes et externes qui pesaient sur le pays. L'université s'est engagée non seulement dans des études académiques traditionnelles mais également dans des disciplines innovantes telles que les sciences sociales, permettant ainsi aux étudiants d’explorer leur héritage culturel tout en se préparant aux défis modernes.
En outre, on estime qu’à partir des années suivantes jusqu’en 1900, plus de 15 % des Grecs ayant accès à l’éducation supérieure ont contribué directement au développement socio-économique du pays en intégrant le marché du travail avec des compétences précieuses acquises durant leurs études universitaires.
Témoignages émus
D'après certaines sources historiques documentées par les chroniqueurs contemporains de cette époque tumultueuse, plusieurs étudiants témoignaient du sentiment patriote qui imprégnait chaque cours donné : “Nous étions tous là pour une cause plus grande que nous-mêmes”, se remémorait Alexandros Mavrokordatos lors d'un entretien vieux de plusieurs décennies. “Apprendre n’était pas qu’une quête personnelle ; c'était notre façon de contribuer à la renaissance grecque.” Cette aspiration collective résonnait profondément au sein des murs austères mais prometteurs des premières salles de classe athéniennes.
Un acte symbolique : La Charte universitaire
L’établissement a été officiellement inauguré avec la Charte universitaire signée par Ioannis Kapodistrias lui-même – homme politique visionnaire et premier gouverneur modernisateur après l’indépendance – signalant son engagement envers un avenir basé sur le savoir plutôt que sur l’ignorance. Cette charte stipulait notamment la liberté académique nécessaire pour encourager un environnement propice à la recherche intellectuelle librement exprimée sans crainte ni entrave par les autorités ou autres institutions dominantes.
Solidarité avant les réseaux sociaux
Aujourd'hui encore résonne dans nos oreilles comment cette communauté universitaire a su s'organiser sans avoir recours aux médias modernes tels que nous les connaissons aujourd’hui. Avant même Facebook ou Twitter , il y avait ces chaînes téléphoniques ou ces annonces diffusées via postes radios annonçant collectivement différentes actions organisées autour soutenant ces futurs diplômés emblématiques telles que recoupements financiers ou aides logistiques destinées surtout aux élèves méritants issus moins favorisés financièrement venant souvent redresser certaines injustices sociales.
S'éveiller aujourd'hui - Une continuité ininterrompue ?
À travers cette histoire fascinante mise en lumière grâce aux luttes passées menées par quelques pionniers audacieux originaires grecs ; est-ce alors envisageable qu'en avril prochain en mars/2024 justement comme une manière aussi marquante découvrir voire célébrer ensemble cet héritage commun retrouvé ? On peut imaginer cette émulation croissante nourrissant nos universités contemporaines dont leurs tâches multiples exigent désormais accompagnements constant désormais – tissés autant sur place qu’au-delà ! Mais voyons également maintenant combien ils pourraient aboutir si tant elle s’incarnent enfin visiblement ?