1995 : adoption de la constitution de la république d'Arménie.
1995 : L'adoption de la Constitution de la République d'Arménie
Le 5 juillet 1995, à 18 heures précises, le peuple arménien a assisté à un moment charnière de son histoire moderne : l'adoption de sa nouvelle constitution. Ce jour-là, Yerevan, la capitale vibrante du pays, était emplie d'une énergie palpable, où l'espoir et l'angoisse cohabitaient. Après des années tumultueuses marquées par des conflits internes et externes suite à l'indépendance obtenue en 1991, le peuple arménien aspirait à une stabilité politique et à un cadre juridique qui renforcerait les fondations de leur État.
Contexte historique
Pour comprendre l'importance de cette nouvelle constitution, il est crucial de plonger dans le passé récent de l’Arménie. Après avoir déclaré son indépendance vis-à-vis de l'Union soviétique en septembre 1991, le pays était confronté à d'énormes défis économiques et politiques. La guerre du Haut-Karabakh (1988-1994) avec l'Azerbaïdjan a engendré une profonde crise humanitaire et sociale ; selon les archives officielles, plus d'un million d'Arméniens ont été déplacés pendant ce conflit qui a coûté la vie à près de 30 000 personnes.
Avec des blessures encore vives dues aux conflits précédents et une économie en déclin qui subissait des pressions intenses – un PIB en baisse constante atteignant -14 % en 1994 selon les statistiques internationales – les citoyens arméniens aspiraient désespérément à un gouvernement stable capable d'établir un État démocratique.
L'élaboration de la Constitution
La rédaction constitutionnelle s'est accompagnée d'un processus participatif sans précédent pour le pays. Le comité constitutionnel a organisé plusieurs consultations publiques dans tout le pays afin que chaque citoyen puisse faire entendre sa voix concernant ses droits fondamentaux. Au total, près de 2000 suggestions ont été recueillies au cours des rencontres communautaires organisées dans diverses localités arméniennes.
D'ailleurs, on dit que certaines réunions étaient si chargées émotionnellement qu'elles donnaient lieu à des débats animés entre ceux qui prônaient une approche très libérale et ceux qui restaient attachés aux valeurs traditionnelles du pays. Ces tensions n'étaient pas seulement intellectuelles ; elles reflétaient une société encore traumatisée par ses luttes passées mais désireuse d'un avenir prometteur.
Le contenu de la Constitution
Finalement adoptée lors du référendum du 26 novembre 1995 avec plus de 65 % des votes favorables exprimés par environ deux millions électeurs inscrits soit une participation record pour cette période difficile la nouvelle Constitution érigeait non seulement les droits humains comme piliers essentiels mais également le principe de séparation des pouvoirs entre exécutif et législatif. Elle établissait aussi le cadre pour une démocratie parlementaire que beaucoup espéraient stabiliser politiquement ce jeune État.
Ainsi donc est née la première Constitution républicaine depuis plusieurs décennies : elle a clairement stipulé que "la République d’Arménie est un État démocratique" soulignant ainsi ses aspirations européennes.
Témoignages émotionnels
Aujourd'hui encore résonnent dans notre mémoire les souvenirs poignants évoqués par certains acteurs clés lors des débats autour du texte fondamental. Ara Marutyan, jeune étudiant engagé en politique depuis quelques mois alors qu’il assistait aux discussions au sein du comité constitutionnel témoigne : "Je me souviens m'être levé devant mes camarades pour défendre nos droits ! Nous avons cru qu'il était enfin temps que nos voix soient entendues." C'est avec fierté qu'il se remémore ces instants où tant espéraient construire quelque chose ensemble après tant d'années tumultueuses.
Solidarité avant les réseaux sociaux
Aussi surprenant que cela puisse paraître aujourd'hui dans notre monde hyperconnecté dominé par Twitter ou Instagram où toute voix peut se faire entendre instantanément il convient toutefois « d’ériger » ces moments historiques antérieurs comme signes lumineux avant même leur véritable reconnaissance sociale via Internet : lettres envoyées aux médias locaux ou réunions informelles dans les salons privés étaient tout aussi nécessaires pour exprimer ses préoccupations autour ces questions cruciales sur lesquelles reposait cet acte fondamental! Les chaînes téléphoniques ont joué également un rôle essentiel comme outil primordial mobilisant amis ou membres familiaux s'associant ensemble pour parler directement sur leurs craintes respectives.»
L'héritage actuel
Sous différents aspects législatifs mis récemment en place par rapport notamment au droit civil ainsi qu'à toute mesure corrective appropriée sont souvent perçus ici même comme échos retentissants vers ce passé singulier lié justement au projet politique élaborant autour … sans oublier bien sûr cet héritage judiciaire restant largement ancré encore aujourd'hui ! En effet chaque année fait état désormais grâce aux avancées numériques réalisées récemment durant ces deux dernières décennies augmentant proportionnellement leurs bénéfices sociaux auprès justement vu corrélativement avec observation dynamique juridiques contemporaines..; aujourd'hui là on veut questionner finalement comment évoluera ce cheminement futur ? Qu’est-ce qui attend réellement cette patrie frappée tourment sévèrement ? Peut-elle continuellement espérer valablement construire ses lendemains radieux déjà confectionnés progressivement ? Cela demeure incertain…