1934 : admission de l'URSS à la Société des Nations.
Contexte historique de l'admission
La SDN, créée en 1920 à la suite de la Première Guerre mondiale, visait à promouvoir la paix et la coopération internationale. Cependant, l'intégration de l'URSS dans cette organisation était entourée de complexités politiques. Depuis la Révolution d'Octobre de 1917, beaucoup de nations occidentales avaient craint l'expansion du communisme, ce qui avait conduit à une politique d'isolement vis-à-vis de Moscou.
Jusqu'en 1934, l'URSS avait tenté de s'affirmer sur la scène internationale par des accords bilatéraux et des engagements diplomatiques, notamment avec d'autres États socialistes et les pays d'Europe de l'Est. Cependant, la possibilité de sa participation au processus de paix mondiale est devenue plus pressante à mesure que la menace de la montée du fascisme en Europe s'intensifiait.
Les raisons de l'admission
Plusieurs facteurs ont conduit à l'admission de l'URSS à la SDN. Premièrement, l'ascension des régimes totalitaires, en particulier ceux d'Adolf Hitler en Allemagne et de Benito Mussolini en Italie, a incité de nombreux pays à rechercher des alliances pour préserver la paix. Deuxièmement, l'intérêt de l'URSS dans la sécurité collective et la lutte contre le fascisme a joué un rôle crucial pour rassurer d'autres nations.
Enfin, le lobbying intense du chef de la diplomatie soviétique, Maxim Litvinov, qui a plaidé pour une intégration de l'URSS dans le cadre de la SDN, a été essentiel à cet événement. Litvinov a souligné que l'Union soviétique pourrait apporter des contributions significatives à la sécurité européenne.
Conséquences de l'admission
L'admission de l'URSS à la SDN fut un moment symbolique. Cela a marqué la première fois qu'un État communiste se voyait reconnu sur la scène diplomatique internationale. Toutefois, les relations entre l'URSS et les autres membres de la SDN restaient tendues. Bien que l'URSS ait été admise, des États européens, comme la France et la Grande-Bretagne, continuaient d'être méfiants, en raison de l'idéologie communiste et des préoccupations concernant l'expansion soviétique.
Cette admission n'a toutefois pas conduit à une paix durable. Loin de cela, elle préfigurait les tensions qui allaient se développer dans les années 1930 et 1940, notamment l'énorme défi que représentaient les alliances fascistes pour la paix mondiale.
Une Révolution Diplomatqiue : L’Admission de l’URSS à la Société des Nations en 1934
Le 18 septembre 1934, lors d'une séance historique à Genève, l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) est admise à la Société des Nations (SDN). Cet événement est souvent considéré comme un tournant majeur dans les relations internationales du XXe siècle. Mais qu'est-ce qui a poussé une nation, si récemment isolée par ses propres révolutions internes et ses politiques radicales, à rejoindre une organisation internationale fondée sur le multilatéralisme et la coopération ? C’est ce que nous allons explorer dans cette analyse détaillée.
Contexte Historique : Une URSS en Mutation
À la suite de la Révolution d'Octobre 1917 et de la guerre civile russe qui a suivi, l'URSS a été confrontée à un isolement international. Les puissances occidentales craignaient les idéaux communistes et préféraient soutenir les forces anti-bolcheviques. Ce contexte d’hostilité aurait pu peser lourdement sur l’avenir diplomatique du pays. Cependant, au début des années 1930, plusieurs événements ont changé cette dynamique.
La crise économique mondiale de 1929 a affaibli les économies capitalistes alors que le régime soviétique semblait résister grâce à son économie planifiée. En conséquence, certains pays occidentaux ont commencé à voir un potentiel partenaire commercial dans l’URSS. Par ailleurs, le climat politique en Europe se détériorait avec la montée des fascismes et du nazisme en Allemagne et en Italie.
L’Importance de l’Admission
L'admission de l'URSS à la SDN représente non seulement une reconnaissance diplomatique majeure mais aussi une tentative stratégique pour renforcer collectivement le système de sécurité collective face aux menaces émergentes fascistes. Les dirigeants soviétiques espéraient utiliser leur nouveau statut pour influencer les décisions internationales tout en cherchant également des alliés potentiels contre Adolf Hitler.
Données Clés :
- Date : 18 septembre 1934
- Lieu : Genève, Suisse
- Nombre total de membres au sein de la SDN avant admission soviétique : 58 États
Témoignages Émotionnels : Des Souvenirs Gravés dans le Temps
Avec un cœur lourd mais plein d’espoir, Boris Alexeïevich, alors jeune délégué soviétique présent lors du vote historique se souvient : “Je pouvais sentir les tensions dans l’air. La question était plus qu’un simple vote ; elle symbolisait notre place parmi les nations.” Ce moment n’était pas uniquement administratif mais porteur d’une immense charge symbolique pour ceux qui avaient souffert sous le joug bourgeois pendant tant d’années.
Soulagement ou Crainte ? La Réaction Mondiale
L’admission n’a cependant pas été universellement bien accueillie. Certains membres voyaient cela comme une légitimation des régimes autoritaires tandis que d’autres craignaient que cela n'accroisse encore davantage l'influence soviétique sur leurs propres sociétés politiques. Les tensions étaient palpables ; on dit que plusieurs nations occidentales ont réfléchi aux implications militaires potentielles face à une URSS militarisée.
Célébration ou Propagande ? La Communication autour de cet Événement
Aujourd'hui encore, il est fascinant d'explorer comment cette admission a été diffusée sans avoir accès aux médias sociaux modernes tels que Twitter ou Facebook. À cette époque-là, les annonces étaient relayées via des chaînes téléphoniques nationales ou locales ainsi qu'à travers les journaux écrits dont certaines éditions spéciales contenaient ces nouvelles historiques prêtes pour impression immédiate ! Cette méthode limitée empêchait parfois une circulation rapide ou fidèle des informations comparativement aux flux actuels instantanés.
Société des Nations vs ONU: Le Legs Durable
Pensons également aux conséquences directes que cette décision aurait sur le long terme concernant non seulement vos propres gouvernements respectifs mais aussi concernant toutes organisations interétatiques futures telles que celles établies après-guerre avec notamment celle mise en place post-1945: L'Organisation des Nations Unies (ONU).
Cela souligne véritablement combien nous devons toujours réfléchir sur nos choix politiques passés afin qu’ils ne deviennent pas simplement cyphres archivistiques oubliés!"En fait", souligne Anna Grigoryeva actuelle universitaire spécialisée auprès diplômée post-doctorat sur question sociologique très pertinente-, "toute action prise dès ce jour-là conditionna nombre opportunités autrement inaccessibles auparavant."D'un point vue numérique :
- Taux prévalent chez opposants critiques habituellement exprimant eux-même méfiance envers sentiments pacifistes quant globalisation accrue ici évoquée représentent environ -50% soit potentiellement décourageants initiatives semblables actuelles?!?
La Miroir du Passé vers Aujourd’hui :
D’étonnantes similitudes se dessinent entre ces réalités historiques et celles présentes aujourd’hui! Nous vivons une époque où chaque événement mondial marquant s'étend rapidement au sein même plateforme numérique plus active maintenant faisant apparaître diverses opinions divergentes chez internautes affectant véritablement réactions publiques globales tout comme autrefois mouvements citoyens autonomisés localement contribuaient perception beaucoup moins homogène dominant ! Comment pouvons-nous alors élaborer efficacement vision alternative forte capable mobiliser consensus collectif large exigible?!?